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Liens et sites web

Pour approfondir vous connaissances sur les variétés agricoles négligées, des sites web animés par des organisations de développement et des liens donnant accès à des publications électroniques vous sont proposés. Vous comprendrez aisément qu’il ne s’agit que d’un échantillon.

Site spécialisé dans les espèces végétales négligées

www.cropsforthefuture.org

Crops For the Future (CFF) est une organisation qui travaille à développer des solutions pour la diversification agricole, grâce à une prise en compte des espèces négligées, ceci dans le but de contribuer à la sécurité alimentaire et des conditions de vie des personnes vulnérables. Elle encourage la recherche et le partage de connaissances sur les produits végétaux sous-utilisés.
Site donnant accès à International center for underutilized crops
www.iwmi.cgiar.org
Basé au Siri Lanka, International Water Management Institute abrite dans ses locaux International center for underutilized crops (ICUC) depuis 2005. ICUC existe mène des recherches sur les espèces agricoles négligées. Il était basé au Royaume-Uni.

Lien donnant accès un article sur la définition des espèces négligées

http://www.agriculturesnetwork.org/magazines/west-africa/valorisation-de-la-diversite-culturale/especes-vegetales-sous-utilisees-de-quoi-s2019agit/at_download/article_pdf

L’emploi du terme sous-utilisé pour se référer à des catégories de plantes sauvages et cultivées, instaure invariablement le débat sur la signification réelle du mot. Il s’applique généralement aux espèces dont le potentiel n’a pas été totalement atteint. Malheureusement, une telle interprétation est trop générale et peut également se référer à certaines cultures principales et à certains produits en déclin ou actuellement abandonnés par les paysans, mais pouvant être relancés grâce à des interventions spécifiques telles que la valeur ajoutée ou la commercialisation. L’auteur de cet article cerne les différentes dimensions du concept.

Lien sur la définition des espèces négligées par l’UCAD

http://recherche.ucad.sn/suitecom.php?com=1036

Dans le contexte international actuel l’emploi du terme « espèces négligées ou sous-utilisées » instaure nécessairement un débat sur la signification de ce mot. L’université Cheikh Anta Diop (UCAD) retient la définition de l’Unité Globale de Facilitation pour les Espèces Sous-utilisées qui stipule que « les espèces sous-utilisées sont celles qui ont un potentiel non encore complètement exploité, capable de contribuer à la sécurité alimentaire et à la diminution de la pauvreté ». Tout le monde est tout de même d’accord que la contribution des espèces négligées aux moyens d’existence des couches démunies, surtout dans les régions difficiles, est plus importante, qu’on ne le croyait jusqu’ici. La Convention sur la Diversité Biologique (CBD), le plan d’action mondial pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques végétales pour l’alimentation et l’agriculture et Le plan d’action du sommet alimentaire mondial sont unanimes quant au rôle vital de la diversité des espèces sauvages.

Lien qui présente l’Unité Globale de Facilitation pour les Espèces Sous-Utilisées

http://www.underutilized-species.org/Documents/PUBLICATIONS/gfu_french.pdf

L’Unité Globale de Facilitation pour les Espèces Sous-utilisées est une initiative de nombreux acteurs et fut créée en juin 2002 sous l’égide du Forum mondial sur la recherche agricole (GFAR). L’Institut International des Ressources Phytogénétiques (IPGRI) est actuellement l’hôte de l’Unité Globale de Facilitation pour les Espèces Sous-utilisées dont le siège principal est à Rome. L’unité apporte, à des niveaux variés, son soutien et facilite les activités portant sur différents aspects des espèces sous-utilisées par le biais de réseaux, organisations, agences et autres dans le monde. L’initiative a pour but de renforcer ces investissements et d’encourager de nouveaux engagements pour le développement d’espèces sous-utilisées.

Lien sur la production de Niébé au Burkina Faso

https://www.cairn.info/revue-autrepart-2012-3-page-95.htm

Le niébé a des vertus nutritionnelles confirmées, surtout dans le Sahel. La production de cette variété au Burkina Faso a fait l’objet d’analyse dans la revue Autrepart éditée par CAIRN. Le niébé est une plante des climats chauds qui supporte de longues périodes de sécheresse. Grâce à un système racinaire profond, il peut rapidement extraire l’eau des horizons profonds. Sa croissance est rapide et les variétés rampantes, fréquentes chez les paysans, couvrent rapidement le sol et le protègent contre l’érosion. De même, elles préservent la réserve hydrique du sol en réduisant l’évaporation.

Lien d’un article de plaidoyer sur les espèces sous-utilisées

http://www.bioversityinternational.org/e-library/publications/detail/exploiter-le-potentiel-des-especes-negligees-et-sous-utilisees/

Ce lien renvoie à une réflexion de Biodiversity international sur la place des espèces négligées dans la sécurité alimentaire. L’organisation œuvre pour la promotion de telles espèces à travers la recherche et le plaidoyer.

Lien d’un projet de recherche sur les espèces négligées dans le Sahel

http://www.sud-expert-plantes.ird.fr/writable/versions/sep/projets/dossier_361-upload-361_Com_Orale_Legumes_feuilles_traditionnels_2009.pdf?1385983877

Ces chercheurs avaient constaté une lacune importante entre les priorités des organismes de recherche et de développement et la façon dont les espèces négligées sont localement traitées partout dans le monde. Face à cette situation, pour d’une part, une meilleure connaissance de la biodiversité, et d’autre part, une valorisation des savoirs locaux, ils ont entrepris, grâce à un appui de partenaires, de procéder à l’inventaire des légumes feuille traditionnels et des fruitiers sauvages au Sénégal. Ainsi, différentes missions de prospection et de collecte ont été effectuées à travers le Sénégal. Dans le souci de prospecter une plus grande diversité, six régions administratives du Sénégal ont été visitées sur les dix qui existaient jusqu’en 2000. Au cours de ces missions, 70 espèces sauvages dont les fruits sont consommés ont été rapportées. Elles se répartissent dans 30 familles.

Lien donnant accès à une étude sur l’apport nutritionnel de la biodiversité

http://www.fao.org/docrep/014/i1951f/i1951f00.pdf

Présenter la nutrition et la biodiversité comme une même question est l’une des principales raisons d’être de l’Initiative intersectorielle sur la biodiversité pour l’alimentation et la nutrition dirigée par la FAO en collaboration avec Biodiversity International. Le but de cette initiative est de promouvoir l’utilisation durable de la biodiversité dans les programmes contribuant à la sécurité alimentaire et à la nutrition humaine, et ainsi de faire prendre conscience de l’importance de ce lien avec le développement durable.