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Bibliographie

Des organisations de développement s’intéressent de plus en plus à la question de l’ adaptation basée sur les écosystèmes. Ainsi, elles ont produit plusieurs documents de plaidoyer, des articles, des rapports et études, etc.

Note politique
Plaidoyer en faveur de l’intégration de l’adaptation basée sur les écosystèmes dans la planification du développement, 13 pages.

Benin Environment and Education Society (BEES), est une ONG dont l’objectif principal est de promouvoir la gestion intégrée des ressources naturelles et l’intégration des changements climatiques dans les politiques de développement en Afrique. A cet effet, BEES, au nom de l’Alliance pour les Ecosystèmes (constituée par IUCN Pays Bas, Wetlands International & Both Ends), a fait réaliser une étude dans la sous-région ouest-africaine afin de faire le point des réponses institutionnelles et politiques mises en place par les Etats de l’Afrique de l’Ouest face aux changements climatiques. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un processus de plaidoyer engagé par l’Alliance pour les Ecosystèmes en faveur de la conservation des écosystèmes naturels et de leur considération comme des « infrastructures naturelles » indispensables pour un développement durable. Les résultats de cette étude ont permis de faire quelques recommandations adressées à la CEDEAO, à l’UEMOA et aux pays de l’Afrique de l’Ouest dans le cadre de leurs politiques de développement.

Article portant sur les résultats d’un projet de recherche EBA
Ecosystem-based approaches to adaptation : strengthening the evidence and informing policy, Costa Rica and Panama, décembre 2018, 29 pages.

Ce rapport est l’un des résultats d’un projet mis en œuvre dans le cadre de l’Initiative IKI par IIED, l’IUCN et UNEP-WCMC. Le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et de la Sécurité nucléaire (BMU) a soutenu l’IKI sur la base d’une décision adoptée par le Parlement du pays.
Le rapport conclut que les activités du projet ont amélioré la résilience et la capacité d’adaptation des communautés et réduit leur vulnérabilité. Par exemple, certaines zones de peuplement situées dans des zones critiques touchées par les inondations, les coups de vent et les pluies fréquentes ont désormais un sens réduit des risques et de la vulnérabilité liée au climat en raison de l’amélioration de la gestion des écosystèmes. Le projet a également amélioré la résilience des écosystèmes et aidé à maintenir ou à restaurer les services écosystémiques, bien que la concrétisation de certains services puisse prendre du temps.

Résultat de recherche au Burkina Faso
Hannah Reid, Moumini Savadogo and Jacques Somda, Ecosystem-based approaches to adaptation : strengthening the evidence and informing policy,octobre 2018, 27 pages.

Ce rapport présente des résultats de recherche menée dans le cadre de l’International climatique initiative (IKI), un projet coordonné par IIED, IUCN et UNEP-WCMC. Le rapport conclut que les écosystèmes locaux valorisés dans le cadre du projet sont maintenant plus résilients et peuvent mieux résister aux effets du changement climatique, et que les communautés locales sont maintenant moins vulnérables à ces effets. Par ailleurs, une connaissance et une expertise locales ainsi qu’une forte participation sont nécessaires pour atteindre les objectifs EbA. Un certain nombre d’avantages sociaux ont émergé de l’EbA, le plus important était la sécurité alimentaire.

Résultat d’un Programme Adaptation au Changement Climatique en Afrique
Niasse Madiodio, Éléments de stratégie régionale d’adaptation au changement climatique basée sur l’approche de partage des risques,2007, 62 pages.

Le présent document jette les bases d’une stratégie régionale d’adaptation au changement climatique basée sur l’approche de partage des risques. Cette approche est comprise dans le présent document dans le sens de partage du fardeau de la conception et de la mise en œuvre des réponses appropriées pour éviter ou atténuer les impacts du changement climat.

Elle consiste donc à collaborer sur le plan international en particulier-échelles de pays contigus, de pays riverains d’un bassin fluvial, de pays appartenant à une organisation d’intégration régionale- dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation au changement climatique.

L’Afrique de l’Ouest offre un environnement favorable à une approche de partage des coûts d’adaptation au changement climatique par la collaboration régionale. D’abord, les pays de la région présentent des grandes similitudes du point de vue éco-géographique mais aussi du point de vue culturel et social (ethnies, langues, etc.). Ils font face à des enjeux de développement identiques et sont confrontés aux mêmes défis en ce qui concerne la variabilité et le changement climatiques.

Il s’y ajoute que dans des secteurs tels que celui de l’eau, les pays de l’Afrique de l’Ouest sont si interdépendants que des stratégies cloisonnées de gestion des ressources partagées sont souvent contreproductives. Ensuite, du fait de leur faiblesse économique, les pays de la sous-région ont souvent des difficultés à mobiliser de façon isolée les ressources dont ils ont besoin pour développer, mettre en valeur leurs ressources et se prémunir contre les risques climatiques.

Enfin, en allant en ordre dispersé dans les grandes rencontres internationales, les pays de l’Afrique ont du mal à peser sur les décisions prises, même si celles-ci les concernent directement.

Document de plaidoyer pour l’intégration de l’EbA dans les politiques
Rendre efficace l’adaptation fondée sur les écosystèmes
Un cadre pour définir critères de qualification et normes de qualité, 2017, 14 pages.

Ce document a été élaboré conjointement par la GIZ (le projet mondial financé par l’Initiative internationale pour la protection du climat [IKI] du ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature, de la Construction et de la Sûreté nucléaire [BMUB] dénommé « Intégrer l’adaptation au changement climatique : renforcer l’adaptation basée sur l’écosystème aux processus de décision et de planification », exécuté par l’UICN et l’IIED.

Rapport sur l’adaptation de l’agriculture au changement climatique
IPES FOOD, Changer de paradigme pour passer de l’agriculture industrielle à des systèmes agroécologiques diversifiés, 2016, 108 pages.

Ce rapport capitalise les avancées récentes dans le domaine de l’agroécologie. Les résultats obtenus prouvent qu’il est possible de changer de modèle agricole. La comparaison n’est pas simple cependant, et les données sont loin d’être complètes. En définitive, il ne s’agit pas de simples changements de pratiques agricoles, mais bien d’une profonde transformation des paysages agricoles, des moyens d’existence des agriculteurs et d’une refonte des systèmes alimentaires.

Il existe néanmoins une différence entre le potentiel des systèmes agroécologiques diversifiés et notre capacité à mesurer et à valoriser ce potentiel. Les systèmes diversifiés produisent des pro¬duits diversifiés, ce qui complique la mesure de leurs impacts sur la production alimentaire mondiale et sur la notion de « sécurité alimentaire » au sens restreint du terme. Ce n’est pas un hasard si le développement de nouveaux indicateurs de réussite des systèmes alimentaires figure parmi les principales recommandations de ce rapport.

Document de plaidoyer pour l’EbA

IUCN, L’Adaptation Basée sur les Ecosystèmes : Arguments Economiques pour Promouvoir les Solutions Basées sur la Nature en réponse au Changement Climatique ?, 2015, 47 pages.

Ce rapport a été produit par le Programme de Gestion des Ecosystèmes de l’UICN, grâce à un soutien financier du Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International de la France.
Cette étude, qui a été réalisée avec le soutien financier du gouvernement Français, a examiné des projets et a évalué des données provenant du Costa Rica, du Mexique, du Pérou, des Philippines et de la Tanzanie.
Les résultats montrent qu’il existe encore d’importantes lacunes dans les connaissances, et que de plus amples analyses coûts-bénéfices et données de terrain sont requises pour mettre plus clairement en valeur les solutions fondées sur la nature que l’AbE peut offrir pour lutter contre le changement climatique.

A titre d’exemple, une analyse coûts-bénéfices a été réalisée pour le projet du bassin versant pluvial de Kumbharwadi dans l’état de Maharashtra, en Inde, qui a investi pour une meilleure gestion du bassin versant et des écosystèmes. L’un des plus grands bénéfices issus de l’application d’une telle approche basée sur les écosystèmes a été d’améliorer la production agricole, ce qui a entrainé une augmentation du revenu agricole.

Une meilleure compréhension des avantages face à la problématique climatique à travers l’utilisation de l’AbE fournira des preuves supplémentaires afin d’aider à la prise de décision aux niveaux local, national et mondial.

Note sur les avantages de l’EbA
GIZ, Adaptation fondée sur les écosystèmes (EbA), Une nouvelle approche pour promouvoir des solutions naturelles en vue de l’adaptation aux changements climatiques dans différents secteurs, août 2012, 2 pages.

Contrairement aux approches courantes en matière de gestion des ressources naturelles et de la biodiversité, l’EbA évalue et choisit à dessein des mesures dans le cadre d’une stratégie d’adaptation globale. Elle s’appuie sur des études portant sur les impacts du changement climatique ou sur des analyses intégrées du climat utilisant des scénarios et des modèles climatiques, analyse les relations de cause à effet et les pressions générées par le changement climatique, compare les coûts et l’efficacité de différentes mesures d’adaptation et surveille les impacts résultant de l’adaptation.
Ainsi, alors que les projets classiques de développement et de conservation de la nature peuvent également apporter des avantages positifs concomitants pour l’adaptation en termes écologiques et socio-économiques, l’EbA se concentre d’emblée sur les besoins d’adaptation et les avantages qui peuvent découler de cette adaptation.
Il est cependant important de noter qu’un grand nombre de projets d’ EbA ont débuté comme des projets traditionnels de conservation de la nature ou de gestion des ressources naturelles et n’ont produit tout leur potentiel d’adaptation qu’au bout de quelques temps.

Livret sur l’adaptation fondée sur les écosystèmes
IIED, Orientation sur la base d’un questionnaire pour évaluer l’efficacité, 2017, 19 pages.

Ce livret énonce des conseils pour évaluer l’efficacité d’une approche fondée sur les écosystèmes en matière d’adaptation aux changements climatiques. Il décrit un processus, fondé sur une série de questions détaillées, que les chargés de projet et les chercheurs peuvent utiliser pour donner corps à la conception d’un projet, évaluer les progrès d’un projet existant ou encore tirer des conclusions sur l’efficacité d’un projet arrivé à son terme.

Les responsables politiques et les décideurs reconnaissent de plus en plus que les solutions fondées sur la nature ou l’adaptation fondée sur les écosystèmes (EbA) peuvent souvent fournir la solution la plus rentable et la plus largement bénéfique en matière d’adaptation aux changements climatiques. Le processus d’évaluation a été élaboré dans le cadre d’un projet de quatre ans baptisé « Approches de l’adaptation fondée sur les écosystèmes : renforcer les données probantes et éclairer les politiques » coordonné par l’IIED, l’UICN et le PNUE-WCMC dans le cadre de l’Initiative internationale pour le climat (IKI).

Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (CDB), 1992
Les objectifs de cette convention sont la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques. Au regard des sérieuses menaces qui planaient sur les écosystèmes, la communauté internationale s’était mobilisée pour se doter d’un instrument de protection et d’interpellation des pouvoirs publics qui est la CDB, à l’occasion du Sommet de la Terre organisé à Rio, en 1992.