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Bibliographie

Plusieurs publications ont mis en exergue le rapport entre les Objectifs de développement durable et l’agriculture familiale. Agridape en sélectionne quelques unes.

Répondre aux défis du XXIe siècle avec l’agroécologie : pourquoi et comment ?

Etude réalisée par le GRET et AVSF en partenariat avec Coordination SUD, 2013, 2e édition, 62 pages.

L’agroécologie constitue un élément de réponse à la crise dont souffre souvent l’agriculture (l’une des composantes de cette crise étant la crise de reproduction des écosystèmes cultivés) et aux impacts négatifs et limites du modèle « productiviste » issu de la révolution verte.

Dans une première partie, ce rapport analyse dans quelle mesure et à quelles conditions l’agroécologie répond aux défis actuels et à venir auxquels doit faire face l’humanité : sécurité alimentaire, génération de richesses et de revenus, emploi, santé, gestion des ressources non renouvelables, restauration de terres, biodiversité, résistance aux phénomènes climatiques extrêmes, lutte contre le changement climatique.

Dans une seconde partie, les conditions de développement de l’agroécologie sont analysées, à savoir : des politiques favorables à l’agriculture familiale en général, car ce type d’agriculture apparaît comme le plus à même de mettre en œuvre des pratiques agroécologiques ; l’encouragement à la transition vers l’agroécologie ; l’accès sécurisé au foncier ; l’appui aux investissements dans l’agroécologie ; la génération et la diffusion de connaissances et savoir-faire spécifiques ; la promotion et la valorisation des produits issus de l’agroécologie ; la promotion de la biodiversité cultivée et la protection contre les OGM ; une politique agricole globalement cohérente avec ces objectifs. Le rôle de la coopération internationale par rapport à ces objectifs est également abordé.

Des projets de terrain, un plaidoyer au service des paysans Agroécologie et développement durable

Rapport produit par Secours catholique France-Caritas France, 2016, 48 pages

Ce rapport est le fruit d’un travail collectif au sein de la direction action et plaidoyer internationaux (DAPI) du Secours Catholique-Caritas France, en lien étroit avec nombre de ses partenaires. Une quarantaine de personnes y ont activement contribué ; qu’elles en soient toutes sincèrement remerciées. Le rapport a été coordonné par Jean Vettraino, avec l’appui essentiel de Jean-Noël Ménard et Vincent Minouflet.

Ce rapport adresse seize recommandations – quatre pour chacune des parties-aux décideurs politiques, indiquant clairement dans quel sens aller en matière d’agriculture durable. Ces recommandations se basent sur les expériences et savoirs de nos partenaires des pays du Sud.

« L’agroécologie est politique » déclaraient les participants au forum international pour l’agroécologie de Nyéléni (Mali), au sens où elle nécessite de changer les structures de pouvoir défavorables aux paysans. Olivier De Schutter la décrit en effet comme « un mode de développement agricole qui n’entretient pas seulement des liens conceptuels solides avec le droit à l’alimentation, mais qui a aussi produit des résultats avérés, permettant d’accomplir des progrès rapides dans la concrétisation de ce droit fondamental pour de nombreux groupes vulnérables dans différents pays et environnements ».

Jouez avec les 17 Objectifs de développement durable L’alimentation et l’agriculture, au cœur des 17 Objectifs de développement durable

Document produit par l’AFD en partenariat avec le Cirad, 5 pages

En 2015, les Nations Unies se sont fixé 17 Objectifs de développement durable (les ODD). Ils vont guider tous les pays du monde, au Nord comme au Sud, jusqu’en 2030. L’alimentation, l’agriculture et l’environnement sont au cœur de cet immense défi.

L’AFD et le Cirad ont un rôle commun : renforcer les partenariats entre la France et plus de 90 pays. Les deux institutions interviennent ensemble dans les pays du Sud pour que les territoires ruraux et les filières agricoles contribuent à un développement équitable et durable de la planète.

À quelles conditions la mise en œuvre des ODD pourrait-elle contribuer à la sécurité alimentaire ?

Institut du développement durable et des relations internationales de Paris

Cette publication a bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence nationale de la recherche au titre du programme « Investissements d’avenir.
Le groupe de travail ouvert des Nations unies travaillant sur l’agenda du développement après 2015 a proposé en juillet 2014 que le deuxième ODD vise à « mettre fin à la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition, ainsi que promouvoir une agriculture durable ».

Face au bilan mitigé des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en matière de sécurité alimentaire, le défi de l’agenda du développement après 2015 est de taille.

Il envisage de faire le lien entre les 4 dimensions de la sécurité alimentaire (accès, disponibilité, qualité, stabilité) et la durabilité, un concept non moins complexe. En quoi la mise en œuvre des ODD permettra-t-elle de faire mieux que les OMD, dans un contexte où le changement global rend l’atteinte des objectifs probablement plus complexe encore ? Cet article revient sur les leçons à tirer des OMD pour la sécurité alimentaire et identifie les conditions auxquelles la mise en œuvre des ODD pourrait changer la donne.

Vers la dissémination des pratiques agroécologiques en Afrique de l’Ouest ?

Compte-rendu des Rencontres de l’Agroécologie Du 16 au 19 Février 2015 à Betta, Burkina Faso, 37 pages

Les Rencontres de l’Agroécologie organisées par Terre & Humanisme et ses partenaires ouest africains se sont déroulées au centre de formation en agroécologie de l’AIDMR (Association Interzones pour le Développement en Milieu Rural) situé à Betta, dans la commune de Ziniaré, Burkina Faso, du 16 au 19 Février 2015.

Ces Rencontres ont vu la participation de 145 acteurs de terrain, paysans, animateurs, formateurs, tous engagés dans la promotion de l’agroécologie de manières diverses, appartenant à 74 structures (ONG, organisations de producteurs, associations, média, etc.) et venant de 9 pays (Burkina Faso, Mali, Togo, Bénin, Niger, Mauritanie, Belgique et France).
Accueillir 145 personnes sur un site rural non relié aux réseaux d’eau et d’électricité, pendant la saison sèche, reste un défi logistique qui fut relevé haut la main par l’équipe de l’AIDMR. Pendant 4 jours, dans un cadre simple et convivial, l’ensemble des participants ont pu se rencontrer, apprendre, échanger, réfléchir, débattre lors des différentes conférences, tables rondes, travaux de groupes, ateliers pratiques et animations...

Enfin et surtout, la présence et la conférence donnée par Pierre Rabhi, invité d’honneur de ces rencontres a pu inspirer les participants sur le sens de la démarche agroécologique.
Ce rapport retrace les principaux échanges ayant eu lieu pendant ces Rencontres de l’Agroécologie.

L’alimentation et l’agriculture clés pour réaliser le programme de développement durable à l’horizon 2030

Rapport de la FAO, 2016

Défini, conçu et entièrement adopté par les pays suite à une consultation multilatérale mondiale la plus large et approfondie de l’histoire, le Programme pour 2030 se met en action. Les ODD sont la principale référence des politiques et des programmes de développement au niveau national.

Chaque pays devra désormais revoir les 17 objectifs et déterminer comment ils pourront les atteindre avec des plans de développement réalistes, et quels efforts engager au niveau national pour produire un réel changement – en se basant sur leurs propres priorités, besoins, stades de développement, capacités, ressources, stratégies et alliances.

Comme la coopération entre les pays augmente, le soutien des Nations Unies aux États membres est en train de s’inverser - avec une moindre importance portée aux projets communs, et plus d’attention donnée aux recommandations politiques, aux capacités de développement des institutions et au suivi des progrès. Le rôle des Nations Unies en tant que système organisateur et facilitateur des processus de soutien et des partenariats, jouera un rôle fondamental pour mettre en œuvre les transformations.

Les bureaux de la FAO dans les pays se sont maintenant alignés aux efforts des Nations Unies. Les équipes pays s’assurent que les ODD sont intégrés dans les programmes à l’échelle nationale et régionale. Dans le même temps, tous les acteurs du développement revoient leur soutien aux pays qui adoptent les ODD.

Agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre : réalités et perspective

La revue Grain de sel, numéro juillet 2013 – juin 2014, Inter-réseaux, 43 pages

En Afrique de l’Ouest et du Centre, si les pratiques dites « agroécologiques », comme le zaï ou l’usage d’arbres, sont loin d’être nouvelles, il semblerait que le terme suscite là aussi un intérêt croissant.

Plusieurs organisations de producteurs en particulier développent des dispositifs de formation et des activités de promotion et de sensibilisation sur des pratiques agroécologiques. Au niveau régional, la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) se sont engagés à consacrer un milliard de dollars à des projets dans douze pays, visant à mettre en œuvre des approches intégrées de gestion durable des terres, de l’eau et des forêts et des actions liées à la prévention des risques et à l’adaptation aux changements climatiques.

Derrière ce foisonnement apparent d’initiatives et de publications se dessine un certain nombre de questions. Tout d’abord, quelle(s) définition(s) les acteurs donnent-ils de l’agroécologie et quelles représentations du développement agricole ces définitions laissent-elles entrevoir ?

Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire

Rapport, FAO, 2007

La Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire s’est tenue en marge de la trente-troisième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, à la FAO (Rome). L’objectif de cette Conférence était de mettre en lumière l’importance de l’agriculture biologique pour la sécurité alimentaire, grâce à l’analyse des informations disponibles dans différentes régions agroécologiques du monde.

Les participants ont défini les potentiels et les limites de l’agriculture biologique, en fonction de sa capacité à faire face au défi de la sécurité alimentaire, notamment les conditions nécessaires à son succès.

La Conférence était ouverte aux institutions de la société civile, afin de stimuler le dialogue entre les secteurs public et privé dans le domaine de l’agriculture biologique. Y ont participé quelque 350 participants issus de plus de 80 pays, dont des représentants de 66 États Membres de la FAO, de trois institutions des Nations Unies, de cinq institutions intergouvernementales, de 15 organisations internationales non gouvernementales, de 30 organisations nationales non gouvernementales, de 24 instituts de recherche, de 31 universités, de huit entreprises privées et de neuf groupements d’agriculteurs.