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Appel à contribution AGRIDAPE 33-1, mars 2017 : La Souveraineté alimentaire

La souveraineté alimentaire renvoie aux droits des populations à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles orientés vers la production d’une alimentation saine et culturellement appropriée, avec des techniques écologiquement rationnelles et durables.

3 février 2017

En 1996, le mouvement international des paysans La Via Campesina a inventé la « souveraineté alimentaire » comme un cadre politique offrant des solutions de rechange aux systèmes agro-alimentaires industrialisés. En 2007, une alliance de mouvements sociaux s’est réunie dans une ville appelée « Nyéléni » située au Mali et a formulé une vision sur la souveraineté alimentaire qui a inspiré les agriculteurs, les universitaires, les groupes de consommateurs, les décideurs et les activistes du monde entier.

Ce processus a été un catalyseur pour la société civile. Le deuxième Forum Nyéléni Europe pour la souveraineté alimentaire a eu lieu en Roumanie, du 26 au 30 octobre 2016, à la suite du Forum 2011 en Autriche. L’événement avait rassemblé environ 600 citoyens actifs qui font partie d’un mouvement alimentaire croissant en Europe. Ils ont partagé leurs expériences et décidèrent de coordonner leurs stratégies pour réorganiser la nourriture et l’agriculture pour la souveraineté, dans un contexte marqué par une forte présence des grandes multinationales agro-alimentaires et des supermarchés, des bas prix, etc.

Pour beaucoup de personnes, la souveraineté alimentaire reste un concept abstrait. Par conséquent, AGRIDAPE pense qu’il est opportun de l’aborder à travers les questions suivantes :

  • A quoi ressemble la souveraineté alimentaire dans la pratique ?
  • Comment est-elle caractérisée en Afrique ?
  • Quels sont les efforts fournis par les communautés, les acteurs non-étatiques et les pouvoirs publics pour assurer la souveraineté alimentaire dans les pays africains ?
  • Quelles sont les expériences novatrices où les consommateurs et les producteurs créent des liens directs et de nouveaux marchés ?
  • Où et comment les nouvelles pratiques agricoles prospèrent-elles ?
  • Pourquoi ces initiatives ont-elles réussi ?
  • Quel est le rôle des jeunes ?
  • Comment la politique a-t-elle été utile ou non ?
  • Quels sont les principaux défis ?

Nous vous remercions d’avance de nous faire parvenir vos contributions au plus tard le 6 mars 2017 via agridape@iedafrique.org ou birame.faye@iedafrique.org.