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Bibliographie

De nombreuses publications ont porté sur la situation du pastoralisme en Afrique. AGRIDAPE vous suggère quelques travaux menés de chercheurs et de organisations de développement

Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) : Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES)
Rapport final, 24 Février 2015, 196 pages.

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) est une initiative des six pays sahéliens membres du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, CILSS, signataires de la Déclaration de Nouakchott adoptée par les Chefs d’Etat à l’issue du Forum de Haut Niveau sur le pastoralisme tenu le 29 Octobre 2013 à Nouakchott, Mauritanie. Le projet bénéficie de l’engagement financier de la Banque Mondiale avec pour but d’appuyer le développement du pastoralisme et d’améliorer la résilience des populations pastorales et agropastorales dans les zones ciblées des six pays.

Le Cadre de gestion environnementale et sociale comprend une analyse du cadre institutionnel et juridique environnemental au niveau des pays dans lesquels le PRAPS s’exécutera ainsi qu’une présentation de la situation biophysique et socioéconomique. S’agissant des ressources naturelles, du milieu humain et des activités socioéconomiques, le CGES identifie les potentialités existantes au plan environnemental et social, en termes de ressources en sol, eau, biodiversité, mais aussi d’environnement urbain et rural dans les zones ciblées par le PRAPS. Il donne également une analyse régionale de l’état des ressources naturelles et des enjeux environnementaux et socioéconomiques potentiels dans les zones du projet, notamment en relation avec le développement des activités pastorales préconisées par le projet.

République du Niger : Stratégie de développement durable de l’élevage (2012-2035)
Tome 1, 27 février 2012, 58 pages.

Le Niger présente des potentialités indéniables en élevage lui permettant d’espérer contribuer significativement à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais aussi d’envisager des revenus appréciables pour la population. Le ministère de l’Élevage se doit de penser une stratégie avec un horizon temporel conséquent (2012-2035), incluant des perspectives d’orientation à même de mieux exploiter le potentiel animal, c’est-à-dire d’améliorer la santé de son cheptel, son niveau de production et la valorisation de ses productions, tant en quantité qu’en qualité.

Par ailleurs, l’intégration du Niger aux ensembles sous régionaux (CEDEAO, UEMOA) implique une certaine harmonisation de présentation des budgets d’investissements. La stratégie décline de ces différents impératifs. Pour cela, trois axes stratégiques sont privilégiés. Il s’agit d’abord d’améliorer la santé animale et de garantir la qualité des denrées et des produits issus de l’élevage. Pour cela, le renforcement de la capacité du Ministère dans son rôle de service public devra être couplé à un partenariat durable avec les vétérinaires privés et les autres acteurs qui contribuent à la santé animale.

Profils d’exploitations familiales d’éleveurs en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale Document de synthèse , Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), 2013, 81 pages.

L’APESS s’est donnée les moyens avec son document d’orientation stratégique élaboré en 2011 avec les éleveurs de proposer à ses membres des orientations pour guider leurs stratégies vers la réalisation d’un "élevage familial moderne de vie pour une économie et une société de bien-être". Les bilans simplifiés d’exploitations familiales réalisés dans le cadre de cette recherche ont été fortement appréciés par les éleveurs qui en ont bénéficié et s’avèrent constituer une bonne porte d’entrée pour fournir des appuis conseils permettant enrichir les stratégies des éleveurs. Les 130 exploitations familiales étudiées dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale n’ont pas les mêmes caractéristiques selon qu’elles soient implantées en zone sahélienne ou en zone de savane (superficies plus grandes et meilleure sécurisation foncière, taille légèrement plus importante des familles au Sahel qu’en Savane). Ce sont des exploitations agropastorales dans lesquelles, à quelques exceptions près, l’élevage est l’activité dominante.

Même si les troupeaux sont composés, dans des proportions différentes selon les cas, de bovins d’ovins et de caprins et si l’aviculture tend à prendre de l’importance, les bovins demeurent l’espèce à laquelle les éleveurs attachent la valeur la plus forte ; leur possession est source de prestige et de liberté : c’est un marqueur d’identité. La vache n’est pas considérée comme une marchandise : l’éleveur ne vend ses bovins qu’en dernier recours et préfère commercialiser ses petits ruminants.

L’élevage des ruminants est majoritairement transhumant en zones sahéliennes, avec la possibilité de déplacements transfrontaliers ; il est moins mobile en savane. Les troupeaux sont tantôt conduits par des membres de la famille, tantôt par des bergers payés en lait, en animaux ou en espèces. Les animaux s’alimentent dans la majorité des cas sur pâturage et les achats de compléments restent modérés dans les exploitations étudiées.

Le financement public dans l’élevage au Sahel depuis 10 ans : un double sous-investissement
Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), 2014, 19 pages.

En 2013, ont été célébré les 10 ans de la « Déclaration de Maputo », déclaration des chefs d’États africains qui contenait plusieurs promesses, dont celle d’allouer 10 % du budget national au secteur agricole et plus généralement d’accroître les efforts publics en direction de l’agriculture (au sens large, élevage compris). 10 ans après Maputo on constate que les pays sahéliens figurent dans le peloton des (rares) pays atteignant les 10 % du budget de l’État affectés à ce secteur, selon les données généralement admises.

Les réseaux d’éleveurs d’Afrique de l’Ouest saluent ces efforts des pays sahéliens pour l’agriculture au sens large mais s’interrogent sur les montants qui ont été consacrés au sous-secteur de l’élevage et sur les résultats auxquels ils ont mené. En effet, l’élevage, et le pastoralisme en particulier, constituent un pilier du secteur agricole pour nombre de régions au Sud du Sahara mais ils semblent pourtant souvent relégués au second plan des politiques agricoles. Pour tenter d’éclairer cette question, l’APESS, une organisation d’éleveurs de niveau régional a souhaité faire le point sur les données qui existent dans le domaine public et interroger des représentants d’éleveurs, des experts et des fonctionnaires de l’élevage.

La transhumance transfrontalière en Afrique de l’Ouest Proposition de plan d’action
FAO, 2012, 143 pages.

La transhumance est une stratégie très importante dans l‘élevage au Sahel où elle est pratiquée de très longue date. De nombreuses études se sont consacrées à sa connaissance. De même, de nombreuses rencontres ont été menées en vue de résoudre les difficultés qu‘elle génère et de nombreuses dispositions réglementaires ont été adoptées dans ce même objectif. La transhumance entre les pays de l‘Afrique de l‘Ouest est considérée comme un facteur d‘intégration par le fait qu‘elle favorise un brassage des populations du nord et du sud et elle permet en plus l‘approvisionnement en produits animaux des centres urbains de plus en plus importants qui se sont développés dans ces différents pays notamment du sud.

L‘objectif de la présente étude qui fait suite aux nombreuses investigations faite dans ce domaine, est d‘identifier, au regard des récentes mutations (écologiques et socio-économiques) les nouveaux enjeux de la transhumance transfrontalière en Afrique de l‘Ouest. A cet effet, elle aura à explorer les défis auxquels fait face la mise en œuvre des différents textes réglementaires de la Communauté (CEDEAO) sur la transhumance. Elle devra par la même occasion répondre au plan d’action stratégique de la CEDEAO, d‘alimenter le dialogue politique et enfin permettre la formulation d‘une stratégie et d‘un plan d’actions pour la transhumance en Afrique de l‘Ouest.

Eléments de bilan du soutien public à l’élevage au Sénégal depuis Maputo
Document de travail, Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), 12 pages.

Le Sénégal est un peu à part parmi les pays sahéliens. Il est le plus urbanisé de ces Etats, son économie est plus diversifiée et extravertie, il n’est pas enclavé, il ne possède pas de grandes zones désertiques, et il n’est pas exportateur mais importateur de bétail. S’il concentre un grand nombre d’éleveurs mobiles, notamment dans la région du Ferlo, il n’est pas comparable aux grands pays pastoraux que sont le Niger ou le Mali : l’élevage y tient une place importante mais bien moindre dans l’économie.
Pourtant selon certains observateurs, il est intéressant d’étudier la dynamique de l’élevage au Sénégal car elle pourrait préfigurer les évolutions de demain dans les autres pays sahéliens. Autre originalité de ce pays : les efforts de l’ Etat sénégalais pour le développement de l’agriculture - élevage compris - sont visibles depuis 2003. Selon les chiffres disponibles, la part des dépenses allouées à l’agriculture est croissante au Sénégal depuis Maputo, atteignant presque les 10 %. Si les organisations d’éleveurs du Sénégal saluent ces efforts du gouvernement, ils s’interrogent sur leur pertinence, sur les montants qui ont été consacrés au sous-secteur de l’élevage et sur les résultats auxquels ils ont conduits. Cette note cherche à établir un premier bilan sur les efforts publics dédiés à l’élevage au Sénégal. Elle s’appuie sur la bibliographie existante et sur des entretiens réalisés fin 2013 avec des acteurs sénégalais, en particulier des éleveurs membres d’APESS.

Femmes et Pastoralisme : Préserver les savoirs traditionnels Affronter les nouveaux défis
UNCCD, 2007, 44 pages.

Les femmes jouent un rôle clé dans le mode de vie pastoral en assurant diverses responsabilités relatives à la gestion du bétail, de la terre et de l’économie domestique. En s’acquittant de leurs tâches quotidiennes, elles ont développé un savoir-faire particulièrement pointu concernant la gestion des ressources naturelles, dont elles se servent pour le plus grand profit tant de leurs communautés d’appartenance que de l’environnement. Pourtant, ce savoir-faire et l’ensemble de leurs compétences sont loin d’être reconnues, si bien qu’elles sont le plus souvent exclues des processus de décision.

La situation actuelle de l’élevage et des éleveurs de ruminants au Bénin : analyse et perspectives
Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants du Bénin (ANOPER), 2014, 67 pages.

Plusieurs paradoxes caractérisent la situation actuelle de l’élevage et des éleveurs de ruminants au Bénin. Pour éclairer ce choix d’orientation, l’ANOPER a réalisé un exercice de prospective dont les résultats sont présentés dans le chapitre 2de cette première partie. Quatre scénarii y sont décrits et analysés.