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Atelier d’échange et de partage sur le canevas des modèles d’affaire et sur la redynamisation de APAFIL
C’est dans le cadre du projet ARAFIL qu’une "mission de d’échange et de partage sur le canevas des modèles d’affaire et sur la redynamisation de APAFIL" a été organisée du 21 au 24 Novembre 2022 à Dahra Djolof. Cet atelier a été un cadre d’échange et de partage sur le canevas des modèles d’affaires issus des précédentes activités réalisées ; ainsi que sur l’identification des besoins pour une redynamisation inclusive de la Plateforme APAFIL.
8 décembre 2022
Une des composantes phares du projet ARAFIL consiste à proposer et à expérimenter une démarche méthodologique pour l’élaboration de modèles d’affaires dont la finalité est la création de valeur additionnelle pour différents acteurs de la chaine de valeur lait, y compris les constituants de la chaine d’approvisionnement. Lesdits modèles d’affaires seront conçus de sorte à trouver des solutions efficientes et durables aux principaux goulots d’étranglement qui entravent le développement de la chaine de valeur lait.
Toutefois, l’expérimentation de ce processus implique de mener d’autres activités pilotes auprès des acteurs et services techniques. Raison pour laquelle la présente mission a été initiée avec comme objectif global d’échanger avec les acteurs à la base sur le canevas de modelés d’affaires.
De façon spécifique, il s’agit de :
Rappeler le processus de documentation de modèles d’affaires ;
Partager avec les acteurs le canevas de modèles d’affaires ;
Identifier les besoins en renforcement et appui pour une redynamisation inclusive de la plateforme APAFIL.
Cette session a permis à l’ONG IED Afrique de faire un rappel des activités phares du projet réalisées jusqu’ici. En effet, il a été question de revenir sur les productions, ateliers et missions de collecte réalisée, afin de permettre aux acteurs de suivre le fil. Un accent particulier a été mis sur les deux dernières missions qui ont permis la sélection des « modèles » et l’identification d’investissements prioritaires. Ainsi, après présentations des quatre (4) entreprises modèles, les autres organisations de producteur en ont profités pour les féliciter. Les différentes présentations ont été suivies de séances de discussions qui ont permis aux participants de revenir sur plusieurs aspects en rapport avec les thématiques abordées.
Quelques points importants ressortis des discussions avec les acteurs
Il a été souligné que toutes les parties prenantes ont été représentées lors de la sélection des acteurs intermédiaires et modèles et que la recherche, à travers la CRZ, est satisfaite de ce processus et magnifie cette transparence. Pour les acteurs, le processus de sélection est très clair, ils magnifient en retour le rappel des activités réalisées. Tous les acteurs reconnaissent et approuvent la cohérence des acteurs modèles validés lors de ses sessions et approuvent qu’ils soient en phase avec la réalité du terrain et de leur empreinte dans la zone.
Pour les autres acteurs, il serait judicieux de substituer le modèle d’affaire fourrage par celui de « l’alimentation du bétail ». Ceci pour prendre en compte tout élément entrant dans l’alimentation du cheptel et donc le bloc-nutritionnel « Mêlas Urée ».
Concernant le marché, les acteurs insistent sur la qualité et quantité des produits afin de pouvoir les véhiculer dans les grandes surfaces. Ils demandent des accompagnements dans le cadre de mise en place de « label » commune à la plateforme permettant d’harmoniser la commercialisation et d’avoir une meilleure visibilité des produits.
Autonomisation des femmes
L’idée de mettre en place un modèle d’affaire pour autonomiser les femmes a été magnifiée par les acteurs (hommes et femmes) et le représentant des services techniques présents dans la salle.
L’assemblée tombe d’accord sur le fait que les revenus des femmes reviennent dans les ménages. Donc pour aider leur autonomisation, il leur faudra des accompagnent solide dans tous ce qu’elles entreprennent surtout dans la filière lait ou elles sont reines. Ces accompagnements doivent être accès sur les services agricoles, les actifs et services financiers ; mais également sur la possibilité d’être autonome financièrement avec des cotisations (fond propre). Pour ce faire, il faudrait des formations pour une meilleure gestion financière.
Néanmoins, il a été dénoncé le fait que l’état ne prenne ses responsabilités pour limiter les quotas des importations. Ils soulignent que ceci est dû aux pourcentages qu’ils gagnent lors des importations du lait.
Au terme de cette rencontre, nous pouvons retenir les points suivants :
Le processus de documentation de modèle d’affaire a été rappelé
Le canevas de modèles d’affaires a été partagé et discuté
Les besoins en renforcement et appui pour la redynamisation inclusive de APAFIL ont été identifiés.