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Sites web et liens
L’adaptation de l’agriculture familiale au changement climatique est une problématique qui intéresse plusieurs acteurs agricoles, techniques et institutionnels. Ces derniers partagent leurs documents à travers leurs sites web et d’autres supports électroniques.
Site web du GIEC
http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. Depuis lors, le GIEC a établi cinq rapports d’évaluation multi-volumes. Il a entamé son sixième cycle d’évaluation. Le GIEC et l’ex-Vice-Président des États-Unis d’Amérique, Al Gore, ont reçu le Prix Nobel de la paix, en 2007, pour leurs contributions dans le domaine des changements climatiques. A sa quarante-troisième session, en avril 2016, le GIEC est convenu que le rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation serait achevé en 2022, à temps pour le premier bilan mondial prévu au titre de la CCNUCC. Il s’agira pour les pays d’évaluer les progrès accomplis en vue de réaliser leur objectif qui est de contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2 °C, tout en poursuivant l’action menée pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C.
Site web du centre Agrhymet
Agrhymet est une institution spécialisée du Comité Permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Il s’agit d’un centre public doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Il a un statut international avec siège à Niamey, au Niger. Les objectifs de l’institution sont de contribuer à la sécurité alimentaire et à l’augmentation de la production agricole dans les pays membres du CILSS et de la CEDEAO, d’aider à améliorer la gestion des ressources naturelles du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, de fournir l’information et la formation des agents de développement et de leurs partenaires dans les domaines de l’agroécologie au sens le plus large (agro-climatologie, hydrologie, protection des plantes, ...)
Site web du CILSS
Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe de nos jours treize (13) États membres dont : 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert). Le mandat du CILSS est de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel.
Dossier sur les innovations paysannes
https://www.misereor.org/fileadmin//user_upload/misereor_org/Publications/franzoesisch/dossier-innovation-paysanne.pdf
Ce dossier a pour objet de faire connaître différentes approches novatrices de la recherche agricole dans lesquelles les paysans jouent un rôle déterminant, qu’il s’agisse de véritables partenariats entre organisations paysannes et organismes de recherche ou d’alliances entre groupes paysans, ONG et chercheurs ; ou encore de recherches agricoles gérées par les organisations paysannes. Dans ce contexte, ce ne sont pas seulement les innovations paysannes en elles-mêmes qui comptent : il est également important de se pencher sur de nouvelles approches méthodologiques permettant de renforcer les capacités des paysans à « concevoir le changement ». Tous les articles du dossier partagent la même vision d’une recherche agricole ayant pour objet de contribuer, avec et par les paysans, à améliorer durablement la productivité de l’agriculture paysanne et, de ce fait, à lutter efficacement contre la pauvreté.
Etude sur la vulnérabilité agricole au Sahel
La région du Sahel est particulièrement vulnérable au changement climatique en raison de sa position géographique très proche du désert du Sahara et de la grande dépendance de ses populations et de l’économie de ses Etats à l’agriculture pluviale (CGIAR, 2006). Les modèles climatiques actuels sont plus ou moins satisfaisants pour prévoir les évolutions de températures et ils prédisent des hausses de température pour le continent africain supérieures de 1,5°C à la moyenne mondiale (GIEC, 2007). Les conséquences d’un tel réchauffement sur les écosystèmes, la productivité agricole et le stress hydrique ne sont que grossièrement appréhendées et diffèrent d’amplitude d’une source à une autre. Par ailleurs, de grandes incertitudes demeurent quant aux projections des précipitations au Sahel, ce qui rend difficiles l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de politiques d’adaptation adéquates aux différentes échelles
Rapport sur l’indice de la résilience
https://www.oecd.org/fr/sites/rpca/agir/indice-resilience.pdf
Il s’agit de la méthode RIMA pour mesurer la résilience. Le modèle RIMA est basé sur une série de facteurs contextualisés qui font qu’un ménage est résilient face à un effet spécifique. En relation avec la sécurité alimentaire, ces facteurs peuvent inclure : le revenu et l’accès aux aliments, les actifs productifs et non-productifs, l’accès aux services de base, la sensibilité, la capacité d’adaptation et les Filets de protection sociale. Le modèle peut être adapté à des effets autres que la sécurité alimentaire.
Conclusions d’une rencontre sur la résilience des exploitations familiales en Afrique de l’Ouest
http://www.cncd.be/Plus-de-resilience-pour-une
Réunis fin octobre 2015 sur le site de l’exposition universelle de Milan, les représentants d’organisations paysannes (OP) ainsi que de la société civile ouest-africaines et européenne ont débattus de la résilience de l’agriculture familiale face aux contextes économique et climatique internationaux. Cet espace de dialogue et d’expression a entre autre permis à la société civile de s’accorder sur une déclaration politique relative à la résilience et à la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour l’Initiative Résilience (AGIR). Le constat est simple et alarmant : le Sahel et l’Afrique de l’Ouest subissent chronologiquement de trop fréquentes crises alimentaires et nutritionnelles, aujourd’hui accentuées par les chocs économiques, politiques et sécuritaires, le changement climatique ou la dégradation des écosystèmes. A tel point que la récurrence de ces crises pousse près de 30 millions de personnes à survivre dans des conditions de précarité alimentaire et nutritionnelle.
Lien sur de bonnes pratiques de résilience en Afrique de l’Ouest
http://www.mediaterre.org/actu,20170515140425,11.html
Afin d’aider les producteurs agricoles à une meilleure gestion de leurs activités, un document intitulé : « Bonnes pratiques de résilience en Afrique de l’Ouest » a été produit par la Cellule Technique AGIR et réalisée par le consortium Jade Productions/ Inter-réseaux. L’objectif de la capitalisation des bonnes pratiques de résilience en Afrique de l’Ouest était d’aller chercher l’information sur les pratiques résilientes auprès des populations qui les mettent en œuvre pour les partager auprès des acteurs qui ne les connaissaient pas. Les concepts de résilience et de bonnes pratiques ont fait l’objet d’une analyse par le consortium issue des diverses données collectées sur le terrain auprès des acteurs, ruraux et innovants, au Mali, Niger, Burkina Faso et Togo.
Résultats de recherche sur la résilience au Sénégal et au Burkina Faso
Le projet Promouvoir des Economies en Zones Semi-Arides (PRESA) veut contribuer à la bonne compréhension des dynamiques de résilience en cours au Sénégal et au Burkina Faso, un « préalable » pour engager davantage des parties prenantes dans des politiques de résilience plus efficaces. Ce numéro spécial de la revue AGRIDAPE est une tribune de partage des connaissances générées par les chercheurs du PRESA. Il présente des approches et stratégies mises en œuvre par différents acteurs pour répondre aux enjeux et défis posés par les risques climatiques..
Etude sur la résilience des pasteurs
http://www.urd.org/IMG/pdf/La_resilience_des_pasteurs_aux_secheresses_2011.pdf
Le Groupe URD (Urgence-Réhabilitation-Développement) est une structure d’appui au secteur humanitaire et post-crise. Il vise une amélioration des pratiques humanitaires en faveur des populations affectées par les crises, à travers plusieurs types d’activités, comme des projets de recherche opérationnelle, des évaluations de programmes, de la conception d’outils. C’est dans ce cadre que cette étude a été réalisée au Tchad. Elle examine la contribution des ONG à la résilience des pasteurs dans ce pays.
Site web d’un organe sous-régional spécialisé en agriculture
La mission que les Chefs d’Etats de la CEDEAO ont confiée à l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) est de contribuer à la mise en œuvre de la politique agricole régionale, l’ECOWAP, dont la vision est adossée sur une agriculture moderne et durable, fondée sur l’efficacité et l’efficience des exploitations familiales et la promotion des entreprises agricoles grâce à l’implication du secteur privé. L’ARAA a pour mandat « d’assurer l’exécution technique des programmes et plans d’investissement régionaux concourant à l’opérationalisation de la politique agricole régionale en s’appuyant sur les institutions, organismes et acteurs régionaux disposant de compétences avérées ».